Vendéen mon Fils

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Avant Propos et message de bienvenue ...

La politique en son sens le plus large, celui de civilité ou Politikos, indique le cadre général d'une société organisée et développée … au sens de Politeia, elle renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe social … au sens de Politikè, ou d'art politique cela la fait se référer à la pratique du pouvoir, soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité entre des hommes et femmes de pouvoir … Bonjour (ou bonsoir, selon l’heure à laquelle vous arrivez chez nous), vous êtes bienvenu(e). Nous pensons – à priori – que la société, la vie en société, la place de l'homme dans la société, la politique, vous intéressent … et que, c’est pour cela que vous êtes venu(e). Avant de commencer, il vous faut connaître les principes fondateurs et savoir l'indispensable afin de se familiariser avec les règles du projet : référencement au Droit naturel, à la Doctrine sociale de l'Eglise et au Magistère de l'Eglise ... et respecter les droits d'auteurs. Vous pourrez commenter chaque article et apporter des compléments. Nous souhaitons cependant que quatre principes soient honorés : respect, passion, innovation et rigueur. Toutes celles et tous ceux qui souhaitent s'investir et se former sont chez eux dans cette Agora ! Toutes discussions sont accueillies pour autant qu’elles soient dignes et respectueuses ; elles doivent être signées. Nous vous remercions pour votre présence, votre lecture et votre contribution. p. s. - L'académie d'études civiques est sur facebook … AFIN QUE TOUTES ET TOUS CONNAISSENT NOS REFERENCEMENTS, NOUS LES PRIONS DE SE RENDRE SUR : http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html O Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France. Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière. O Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant Votre voix, Votre commandement, Votre invitation à agir. Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission. Imposez-leur Vous-même tout ce que Vous voudrez de chacun d'eux et de tous. Que rien ne soit l'effet de leur propre choix mais uniquement de Votre unique volonté d'amour. Vierge immaculée, ne les laissez pas s'égarer ni se tromper. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Cœur immaculé de Marie, priez pour nous. Saints et saintes de France, intercédez pour nous. Ceci est la prière que Marthe Robin, mystique catholique française et fondatrice des Foyers de Charité, née le 13 mars 1902 à Chateauneuf-de-Galaure et y décédée le 6 février 1981, aimait à adresser à Dieu. Nous avons pensé bon de la faire figurer ici pour que chacun puisse à son tour la présenter à Dieu Père, Fils et Esprit Saint par l'intercession de Notre Mère la Très Sainte Vierge Marie.

mardi 8 février 2011

Axiomes … rationalités … réfutations …

Le tout est plus grand que la partie …
On entend par  axiomes  des propositions évidentes et premières, à partir desquelles on peut déduire d’autres propositions. Pour ce qui est du caractère d’évidence, il peut ressortir d’une décision personnelle qui est faite, et dont on espère que d’autres partageront le choix. Cette décision consiste à refuser de discuter l’axiome, afin de pouvoir partir de quelque chose, et de construire à partir de là.
D’où le caractère premier, au point de vue du déroulement logique. Cependant, ce caractère  premier est paradoxal : en effet, l’importance des axiomes est telle dans le déroulement de l’argumentation (cas faible), ou de la démonstration (cas fort, celui des mathématiques) que leur ensemble représente en quelque sorte le cœur même de l’univers que l’on prétend déduire de lui. Il en serait l’  essence . Or, pour arriver à trouver l’essence d’un univers, il faut le bien connaître, l’avoir parcouru de part en part. Euclide n’a axiomatisé l’arithmétique qu’après que celle-ci ait été largement développée. Ce qui fait – d’où le côté paradoxal évoqué – que l’énoncé d’axiomes n’intervient pas vraiment en premier dans la connaissance d’un univers, mais presque en dernier, quand on est en mesure d’effectuer une reconstruction de ce qu’on connaît, de l’ordonner en partant d’éléments dits alors axiomatiques.

Demeure cette notion d’existence d’une réalité  intérieure , que l’on peut qualifier aussi de  virtuelle  ou de  potentielle , dans la mesure où elle peut éventuellement se manifester  à l’extérieur .
Appartient en effet à l’être humain un ensemble sous-jacent à son comportement visible de désirs, valeurs, préférences, imaginations, représentations, rêves éveillés  ou non, intentions ... Pour l’exploration de ce monde intérieur, et en y rajoutant la notion d’inconscient, la psychanalyse a instauré un  dispositif  spécifique de connaissance et d’interaction …

Depuis longtemps, la notion de rationalité est un objet de préoccupations pour les sociologues, soit qu’ils visent à établir les critères de l’action rationnelle, soit qu’ils veuillent montrer le caractère illusoire de l’exercice. La tendance inhérente aux raisonnements sociologiques est de définir le comportement rationnel de manière nettement moins restrictive que les économistes ne sont tentés de le faire. Si la rationalité devait être identifiée à la rationalité instrumentale, orientée vers l’optimisation des avantages matériels, de nombreuses activités chargées de sens seraient exclues du champ de l’action rationnelle. La plupart des sociologues qui adhèrent à une conception cognitiviste, ou rationaliste, de l’analyse sociologique cherchent à définir le comportement rationnel par une adéquation entre les raisons d’agir des individus et leurs actions.

Inséparable de la culture catholique, l’usage contemporain du mot  subsidiarité  ne peut pas se limiter au seul commentaire de la doctrine sociale de l’Eglise. La subsidiarité pose des questions massives à la science politique et invite à un dialogue fécond avec la théologie. N’est-elle pas cette règle qui légitime l’action de l’Etat en déterminant aussi ses limites ?

Pour qui regarde avec réalisme notre monde d’aujourd’hui, il est manifeste que les chrétiens ne peuvent plus se permettre de mener leurs affaires comme avant. Ils ne peuvent ignorer la profonde crise de la foi qui a ébranlé notre société, ni même être sûrs que le patrimoine des valeurs transmises par des siècles de chrétienté va continuer d’inspirer et de modeler l’avenir de notre société [...]. Chacun de nous a une mission, chacun de nous est appelé à changer le monde, à travailler pour une culture de la vie, une culture façonnée par l’amour et le respect de la dignité de toute personne humaine

On peut pour le tout un chacun retomber ici sur l’adage bien connu :  Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait  … disons simplement que tous nous pouvons si nous le voulons, raisonner avec nos moyens … ne parle- t-on pas du bon sens commun ?

Une chose est certaine : le temps est venu du retour des catholiques en politique !

C’est la thèse de Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste, président de l’Observatoire cardinal Van-Thûan de la doctrine sociale de l’Église …
L'engagement politique des catholiques est maintenant dans le temps du redémarrage (de la "reprise"- reprisa), après celui de la résistance et de l'attente.
« Le temps de la résistance a été celui des années soixante et soixante-dix, au cours de laquelle la Modernité laïque a lancé contre l'Eglise catholique une violente guerre culturelle qui a provoqué beaucoup de confusion et des doutes sur son identité et sa mission […] en particulier sur le terrain doctrinal et moral, permettant à l'Église de tenir avec courage pour faire face aux défis et aux menaces.
Trois grands exemples de la Liberté de pensée ont marqué providentiellement ces années de résistance :
Le premier exemple est Le Problème de l'athéisme d’Augusto Del Noce, appelant à la « primauté de la foi » pour purifier la raison, le rationalisme de la Modernité n’étant qu’une hypothèse, « une sorte de dogme ».
Le deuxième exemple est Le Paysan de la Garonne de Jacques Maritain, une réaffirmation de la vérité chrétienne quand beaucoup voyaient le salut de l'Église dans l’assimilation du monde.
Le troisième exemple, « encore plus prometteur » fut L'Introduction au christianisme du cardinal Joseph Ratzinger, une critique sévère de la  « déshellénisation du christianisme ».
Si les chrétiens peuvent aujourd’hui affronter sereinement le brouillard de la postmodernité, c’est grâce à la pensée puissante des philosophes et des théologiens restés fidèles à la tradition de l'Église, et qui ont ouvert ce que Mgr Crepaldi appelle le « temps de l’attente ».
Dans les années quatre-vingt à quatre-vingt-dix, l'horizon se dégage avec le magistère du pape Jean Paul II qui redonne sa place à la doctrine sociale de l'Église, en la considérant comme un élément essentiel de la mission de l'Église. Avec le discours de Puebla, en 1979, il réaffirme la relation étroite entre la foi chrétienne et la culture, la nation, la dignité de la personne humaine, une réaffirmation qui révélera le fossé entre l’humanité de l’Église et le radicalisme des Lumières dont la revendication des droits de l’homme sombrera dans l'individualisme et le nihilisme. A chacune de ses encycliques, Jean Paul II ébranle les certitudes de « ceux qui ne veulent pas résister », et qui veulent « aller plus loin dans la sécularisation du christianisme ».
Mgr Crepaldi voit cesser la phase de l’attente avec la Note de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur l'action et la participation des catholiques dans la vie politique en 2002 : « Il s'agit d'un document d'une importance fondamentale en ce sens qu'il inscrit l'action politique dans la tâche de l'évangélisation assignée aux laïcs, avec le droit et le devoir d'agir dans certaines limites, mais des limites enracinées dans des valeurs absolues. » La Note signée par le cardinal Ratzinger, et voulue par Jean Paul II, justifie le pluralisme politique, pas le pluralisme moral.
« En insistant sur la cohérence des catholiques en politique, elle condamne les programmes qui ne respectent pas la loi naturelle et réaffirme l'interprétation correcte de la liberté religieuse contenue dans Humanae dignitatis et Dominus Jesus », ce qui n’est pas sans portée politique, puisqu’elle n’élimine pas les devoirs de la société envers la vérité et la religion.
Dans les années quatre-vingt à quatre-vingt-dix, l'horizon  se dégage avec le magistère du pape Jean Paul II qui redonne sa place à la doctrine sociale de l'Église, en la considérant comme un élément essentiel de la mission de l'Église. Avec le discours de Puebla, en 1979, il réaffirme la relation étroite entre la foi chrétienne et la culture, la nation, la dignité de la personne humaine, une réaffirmation qui révélera le fossé entre l’humanité de l’Église et le radicalisme des Lumières dont la revendication des droits de l’homme sombrera dans l'individualisme et le nihilisme. A chacune de ses encycliques, Jean Paul II ébranle les certitudes de « ceux qui ne veulent pas résister », et qui veulent « aller plus loin dans la sécularisation du christianisme ».
La période de la « reprise » (reprisa est difficile à traduire : on peut penser au redémarrage, au retour…), émerge pleinement avec le pontificat de Benoît XVI, pense Mgr Crepaldi, en s’appuyant sur la « puissante construction » de Jean-Paul II. Au centre de cette perspective du retour des catholiques sur la scène publique, il y a la question de la vérité. Et les catholiques ne sont pas seuls sur ce terrain, pense l’archevêque de Trieste.
« La culture de la mort répandue par la Modernité laïque qui voulait exclure Dieu de la sphère publique a atteint un tel niveau de perturbation du tissu social qu’elle devient vraiment alarmante. De nombreux esprits libres, même non-chrétiens, se sont profondément remis en question, sentant la nécessité de rétablir la raison et le bon sens, pour considérer le besoin de l'aide de la foi chrétienne, en un Dieu qui est amour et vérité. »  

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