Les analyses récentes sont nombreuses [http://www.laviedesidees.fr/Vers-une-petrification-du.html] …
Notre société serait aussi bien celle du « risque », de « l’information » et des « réseaux », de la « liquidité », de la « réflexivité », que de « la fin de l’histoire », de « la fin du sujet », de « la fin des idéologies », de « la fin du travail » ; ou encore, elle serait « postindustrielle », « postcoloniale », « postmoderne ». Malgré l’effet roboratif de ces analyses, il est souvent extrêmement difficile d’épouser un point de vue aussi large, surtout dans un contexte académique où la division du travail tend à pousser les chercheurs empiriques vers une spécialisation intense sur leurs objets. Cette spécialisation est gage de précisions et d’inférences mesurées, empiriquement valides, mais elle a pour revers un éclatement des perspectives et des résultats, en particulier dans le domaine des temporalités.
La société « moderne », apparue entre les XVIe et XVIIIe siècles, est caractérisée par « la temporalisation de l’histoire » (l’avenir se détache du passé, le temps n’est plus perçu comme cyclique), elle-même placée sous le régime de « l’accélération ». Mais le développement de la modernité porte en lui la menace de la disparition de ses valeurs fondatrices. Notre problème ne serait finalement pas tant celui de l’accélération, que celui de l’expérience paradoxale du temps ; ce que Paul Virilio a qualifié d’« immobilité fulgurante » [Cf. le discours de Robespierre du 10 mai 1793, défendant la constitution révolutionnaire, un indice de l’entrée dans la « modernité », caractérisée par la conscience d’une accélération de l’histoire : « Le temps est venu d’appeler chacun à sa vraie mission. Le progrès de la raison humaine a préparé cette grande révolution et vous, vous en êtes ceux à qui est confiée la tâche particulière d’en accélérer le cours »].
N’existerait-il pas des moments où l’on sortirait de la logique de l’accélération ; où l’on pourrait entrer dans des conflits temporels ; où l’on serait « libre » de la domination temporelle. Si ces moments existent, ne pourrait-on pas en faire le script d’un autre scénario possible ? C’est tout l’enjeu de la « chronopolitique », esquissée puis finalement pétrifiée par le système : « Le fait de savoir qui définit le rythme, la durée, le tempo, l’ordre de succession et la synchronisation des événements et des activités est l’arène où se jouent les conflits d’intérêts et la lutte pour le pouvoir. La chronopolitique est donc une composante centrale de toute forme de souveraineté et, comme Paul Virilio ne se lasse pas de l’affirmer, dans l’histoire, c’est en règle générale le plus rapide qui impose sa souveraineté » !
Hartmut Rosa
Professeur à l’Université Friedrich-Schiller de Iéna (Allemagne), et corédacteur en chef de la revue Time and Society (avec Robert Helbiq, également de l’université de Iéna et Robert Hassan, de l’université de Melbourne, Australie).
Aujourd’hui, la famille est attaquée de toutes parts, mais l’Etat se contente d’accompagner ce qu’il estime être « l’évolution de la société », quand il ne participe pas lui-même, notamment au sein de l’Education nationale, à la destruction des valeurs familiales. Mariage, relation homosexuelle, union libre, PACS : tous les modèles familiaux se vaudraient. La dictature du relativisme règne.
Les conséquences de l’affaiblissement de l’institution familiale sont lourdes. Plus d’un enfant sur deux naît hors mariage, et un mariage sur trois se solde par un divorce dans ses cinq premières années. Les psychologues et les sociologues s’accordent pour constater les graves conséquences de la précarité familiale sur les personnes et la société.
Portée à son terme, cette dérive aboutirait à la fin du modèle familial traditionnel. Lui seul, pourtant, est garant de l’évolution durable et positive de la société tout entière. Je propose donc de demander aux candidats de 2012 d’inscrire dans la Constitution la définition traditionnelle de la cellule famille, composée d’un père, d’une mère et d’éventuels enfants ; et d’y faire obligation à l’Etat de la protéger et d’enencourager l’épanouissement.
François Billot de Lochner
Président Audace 2012
Première mesure : rétablir la liberté d'expression
Deuxième mesure : protéger la femme et l'enfant
Troisième mesure : garantir l'ordre public
Quatrième mesure : rétablir l'excédent budgétaire
Cinquième mesure : réorganiser le service national
Sixième mesure : sanctuariser la famille
Septième mesure : reconstruire le système monétaire international
Huitième mesure : revisiter la loi Veil
Neuvième mesure : décider de l'Union européenne
Dixième mesure : remettre le travail au coeur de la société
Onzième mesure : suspendre l'immigration
Douzième mesure : libérer l'enseignement
Pour certains, la famille composée d’un père, d’une mère et de leurs enfants n’est pas universelle. Oui, mais ce modèle relie le mieux les impératifs de la nature, ceux de la procréation, et les intérêts de la culture, ceux de l’éducation.
Il n'est pas étonnant que la famille, la base de notre société, soit indispensable à la permanence et à la solidité de celle-ci. Elle permet d’offrir aux enfants le modèle des rôles sociaux masculin et féminin, assurant ainsi l’équilibre nécessaire à l’épanouissement de la personnalité. Elle assure à travers les générations, la transmission des valeurs. Elle crée ce noyau essentiel de solidarité, qui est au cœur de la personne humaine, qui ne doit pas être un individu au sein de la foule solitaire, rescapé de l’avortement, promis à l’euthanasie et n’ayant connu entre deux que des relations affectives fugaces.
L’acharnement des majorités successives a favorisé le divorce, inventé le PACS, réduit un à un les avantages du mariage, produit de tristes effets : le nombre des mariages s’effondre, celui des divorces augmente, ainsi que celui des PACS dont 96% sont aujourd’hui conclus par des couples hétérosexuels, qui peuvent y mettre fin par lettre recommandée.
Le long terme, l’éducation des enfants sont oubliés. Beaucoup d’entre eux sont ballotés d’un parent à l’autre, entre des familles recomposées, sans que l’on prenne en compte les difficultés de ces situations pour la réussite scolaire ou la qualité du logement.
La réaffirmation de l’institution du mariage est un objectif essentiel qui doit être inscrit dans nos principes constitutionnels afin d’éviter les dérives et de fixer une priorité à l’action politique. Il est nécessaire de rétablir les avantages du mariage sur le plan fiscal et sur le plan professionnel, par exemple pour les mutations ou les plans sociaux. De même, les prestations sociales devraient favoriser les familles fondées sur le mariage, afin de rendre inutiles les fraudes liées à la dissimulation de la communauté de vie.
Christian Vanneste
Député du Nord
Président de l'association Famille et Liberté
Près d’un an avant les prochaines élections présidentielles, le nombre de prétendants à la présidence de la France ne cesse de croître…
Plus d’une dizaine de personnalités politiques, connues ou méconnus, vont se lancer dans cette « course aux voix » qui va durer plus d’un an.
Cette année pré-électorale sera l’occasion pour chaque candidat d’affiner son programme et surtout, d’essayer de convaincre un maximum de personnes possibles de la pertinence de son engagement.
Pour y parvenir, nombre de candidats ne vont pas hésiter à utiliser des procédés rhétoriques douteux, tels que la démagogie ou le populisme...
Qu’est-ce que le Populisme ? Qu’est-ce que la démagogie ?
En quoi sont-ils nocifs et dangereux ?
Comment lutter contre ces procédés ?
Venez donner votre avis lors d’une conférence-débat organisée par le Cercle Culture et Politique de Pontivy
Plus d’une dizaine de personnalités politiques, connues ou méconnus, vont se lancer dans cette « course aux voix » qui va durer plus d’un an.
Cette année pré-électorale sera l’occasion pour chaque candidat d’affiner son programme et surtout, d’essayer de convaincre un maximum de personnes possibles de la pertinence de son engagement.
Pour y parvenir, nombre de candidats ne vont pas hésiter à utiliser des procédés rhétoriques douteux, tels que la démagogie ou le populisme...
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Venez donner votre avis lors d’une conférence-débat organisée par le Cercle Culture et Politique de Pontivy
le
23 Février 2011, de 20 h à 22 h
Au Palais des Congrès de Pontivy
sur le Thème :
Démagogie et Populisme dans notre société
23 Février 2011, de 20 h à 22 h
Au Palais des Congrès de Pontivy
sur le Thème :
Démagogie et Populisme dans notre société
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