Vendéen mon Fils

Vendéen mon Fils
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Avant Propos et message de bienvenue ...

La politique en son sens le plus large, celui de civilité ou Politikos, indique le cadre général d'une société organisée et développée … au sens de Politeia, elle renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe social … au sens de Politikè, ou d'art politique cela la fait se référer à la pratique du pouvoir, soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité entre des hommes et femmes de pouvoir … Bonjour (ou bonsoir, selon l’heure à laquelle vous arrivez chez nous), vous êtes bienvenu(e). Nous pensons – à priori – que la société, la vie en société, la place de l'homme dans la société, la politique, vous intéressent … et que, c’est pour cela que vous êtes venu(e). Avant de commencer, il vous faut connaître les principes fondateurs et savoir l'indispensable afin de se familiariser avec les règles du projet : référencement au Droit naturel, à la Doctrine sociale de l'Eglise et au Magistère de l'Eglise ... et respecter les droits d'auteurs. Vous pourrez commenter chaque article et apporter des compléments. Nous souhaitons cependant que quatre principes soient honorés : respect, passion, innovation et rigueur. Toutes celles et tous ceux qui souhaitent s'investir et se former sont chez eux dans cette Agora ! Toutes discussions sont accueillies pour autant qu’elles soient dignes et respectueuses ; elles doivent être signées. Nous vous remercions pour votre présence, votre lecture et votre contribution. p. s. - L'académie d'études civiques est sur facebook … AFIN QUE TOUTES ET TOUS CONNAISSENT NOS REFERENCEMENTS, NOUS LES PRIONS DE SE RENDRE SUR : http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html O Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France. Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière. O Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant Votre voix, Votre commandement, Votre invitation à agir. Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission. Imposez-leur Vous-même tout ce que Vous voudrez de chacun d'eux et de tous. Que rien ne soit l'effet de leur propre choix mais uniquement de Votre unique volonté d'amour. Vierge immaculée, ne les laissez pas s'égarer ni se tromper. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Cœur immaculé de Marie, priez pour nous. Saints et saintes de France, intercédez pour nous. Ceci est la prière que Marthe Robin, mystique catholique française et fondatrice des Foyers de Charité, née le 13 mars 1902 à Chateauneuf-de-Galaure et y décédée le 6 février 1981, aimait à adresser à Dieu. Nous avons pensé bon de la faire figurer ici pour que chacun puisse à son tour la présenter à Dieu Père, Fils et Esprit Saint par l'intercession de Notre Mère la Très Sainte Vierge Marie.

mardi 29 mars 2011

Les 90 questions que tous les parents se posent : internet, téléphone mobile, jeux vidéo...

Jacques Henno, dans une enquête minutieuse, a relevé les 90 questions que tous les parents se posent au sujet d'internet, du téléphone mobile, des jeux vidéo et des mondes virtuels.
 Aidé de psychiatres, psychologues éducateurs, sociologues et professionnels d'internet qu'il a longuement rencontrés, il répond à ces interrogations et propose des solutions concrètes, des conseils pratiques, des astuces, des adresses utiles et tout simplement des repères pour les parents qui veulent aider leurs enfants à grandir avec les outils numériques.
  
Un guide pratique essentiel pour accompagner, de l'âge tendre à l'adolescence, la première génération d'enfants qui aura toujours vécu avec les nouvelles technologies.



Coup de coeur de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques    

L’autorité mondiale à l’image d’une famille

Pendant plus de 48 heures, des experts éminents nous ont montré et démontré combien la question de la gouvernance mondiale était cruciale pour le monde.
Monseigneur de Moulins-Beaufort a ouvert les débats – mercredi 23 mars – sur une « histoire » de la gouvernance mondiale dans les discours des papes depuis Benoît XV à nos jours.
Il a mis en avant l’autorité mondiale comme une nécessité anthropologique. Jean XXIII saluait dans l’ONU, un degré de réalisation de cette autorité publique mondiale. Benoît XVI appelle lui aussi à la constitution d’une autorité politique mondiale. Les papes évoquent la création d’une autorité mondiale efficace donc reconnue par tous et non imposée par quelques uns. Monseigneur de Moulins-Beaufort évoquait le développement de formes innovantes : tout d’abord pour trouver une place aux nations les plus pauvres ; et, afin de confier à la communauté internationale le rôle de protection d’une population quand un état n’est plus en mesure de l’assurer.
Pour Jean-Paul II, « la paix se réduit au respect des droits inviolables de l’homme ». Les papes ont parlé à plusieurs reprises de « famille des nations », pour qualifier l’ONU.
« Cette dernière représente le plus grand des instruments de synthèse, un centre moral où toutes les nations se sentent chez elles. »
Et Monseigneur de Moulins-Beaufort de développer ces propos :
« L’image de la famille est une façon expressive pour traiter de la subsidiarité. Dans la famille, les plus forts n’écrasent pas les plus faibles ».
Une autorité politique mondiale, oui, mais pour quoi faire ? Pour assainir les économies, pour procéder à un désarmement intégral répondent les papes.  L’Eglise catholique est un des promoteurs constants de l’unité entre les États et les peuples. Le fondement donné par les papes est le suivant : « Les hommes sont tous égaux mais sont tous engagés dans une destinée unique. La personne humaine est ouverte à l’universel ».
S’agit-il d’une vision catholique de la réalité ?
Il est vrai que l’expérience catholique a le goût de l’universel. Les catholiques appartiennent à une vaste communauté, commune à tous les pays. Un catholique se sent uni à des millions d’hommes et de femmes. Il revit sans cesse l’expérience d’une fraternité au-delà des frontières et des états. Un catholique constitue un tout, non seulement avec les autres catholiques du monde entier mais aussi avec tous ceux ayant vécu avant lui. Il vit une communion.
L’activité missionnaire enfin constitue le 3e niveau de l’expérience universelle du catholique.
« Le moteur de la mission est la conviction du croyant de vivre pour le bénéfice de l’humanité. L’unité de l’humanité n’est pas un fait acquis. Elle est au-devant de nous, elle suppose une conversion ».
Cette triple dimension de la catholicité est portée par chaque homme.
L’idée de gouvernance est plus ancienne qu’on ne l’imagine mais la pensée chrétienne porte ses racines depuis encore bien plus longtemps.
En entendant de tels propos, le simple citoyen venu sur les bancs du Collège des Bernardins par soucis d’information et d’implication, repart sûrement motivé, en tant que catholique ! Son expérience de l’universalité porte en elle de quoi bouleverser le monde !« L’universalité de l’humanité peut se servir de tout ce que portent les religions ».
« S’il est souvent question d’économie dans les questions de gouvernance, l’autorité mondiale a pour tâche de travailler pour tous, à l’extension de la liberté de chacun. L’idée d’une gouvernance mondiale évoque une humanité qui prend son destin en main. »

« Notre réflexion n’est pas gratuite mais urgente…
…elle n’est pas désincarnée de la réalité. Et ne pas progresser rapidement vers plus de gouvernance mondiale représente un grand risque pour l’équilibre mondial. Il ne s’agit pas uniquement de propos éthiques, intellectuels et philosophiques, la gouvernance doit très vite devenir une question pratique ».
Et Mgr de Moulins-Beaufort d’affirmer lui aussi :
« L’idée d’une gouvernance mondiale évoque une humanité qui prend son destin en main. Une autorité mondiale ne supprimera pas les violences mais constituer une autorité reste un impératif pour le monde. L’Église a à offrir sa vision à l’ensemble des hommes ».
Les conditions de cette construction ?
« Accepter d’ouvrir ou de rouvrir les débats sur des questions de droits et de valeurs. L’interdépendance planétaire n’a pas offert de créer un maillage éthique, plus que nécessaire », explique Pascal Lamy.
« Il ne faut pas nier la force des institutions mais il convient de se pencher sur l’esprit de ses institutions ».
Pour tenir la route cette gouvernance doit réunir trois conditions : le leadership, la légitimité et l’efficacité.
Chaque instance internationale dispose de l’un ou deux de ces piliers sans jamais parvenir à réunir les trois à la fois. Le G20 dispose d’un bon leadership mais pas de légitimité ; l’OMC est efficace mais sans leadership ni légitimité…
« La gouvernance n’est pas une tentative de globalisation des problèmes locaux mais à l’inverse, il convient de localiser les problèmes globaux », insiste Pascal Lamy.
Le bilan marquant de cette soirée est la clairvoyance avec laquelle les intervenants sont revenus sur la construction européenne, ses succès et ses échecs.
Messieurs Lamy et Schmit se sont côtoyés dans de nombreuses réunions à Bruxelles. Ils connaissent très précisément les instances de la gouvernance européenne et en jugent avec une grande justesse.
Selon Monsieur Lamy, il manque à la construction européenne un mythe fondateur. Elle s’est fondée au contraire sur un « anti-mythe », celui de la paix, celui d’un non à la guerre.
La conclusion revient à Pascal Lamy :
« Pourtant l’expérience européenne demeure à ce jour le seul vrai laboratoire d’une gouvernance supranationale. Aucune autre coopération régionale, ailleurs dans le monde n’a atteint ce degré d’expérience.  L’expérience européenne nous dit donc qu’une gouvernance mondiale est possible. »

Articles écrits par Isabelle de Chauliac
… journaliste, assurant une mission de relations presse en vue du colloque  
« Gouvernance mondiale et éthique au XXIe siècle »
proposé par le département « Société, Liberté, Paix » qui se tint du 23 au 25 mars 2011.

L’Eglise contre le choc des civilisations

Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 03 28th, 2011

Lors de l’Angélus d’hier, Benoît XVI a évoqué la situation en Libye et au Proche et au Moyen Orient :

« Plus la situation est tendue plus il est nécessaire de recourir à toute forme d’action diplomatique, et de soutenir donc le moindre signal d’ouverture ou de volonté de réconciliation entre les parties en cause, en vue d’une solution pacifique et stable. C’est pourquoi je prie pour un retour de la concorde en Libye comme dans l’ensemble de l’Afrique du nord. J’en appelle aux organisations internationales et à tous les responsables politiques et militaires pour un cessez-le-feu et l’ouverture immédiate de pourparlers. Mes pensées se tournent aussi vers le Moyen Orient, où des violences se manifestent depuis quelques jours. Là aussi la voie du dialogue et de la réconciliation doit être privilégiée, en vue d’une paix sociale, juste et fraternelle ».

Permettez à un simple fidèle « du bout du rang » de se réjouir que l’Eglise demeure l’une des institutions qui s’opposent courageusement au « choc des civilisations » (où la notion de choc est évidemment plus importante que celle de civilisation!) que certains voudraient nous proposer comme seule alternative…

JOURNAL OFFICIEL DU VATICAN

L’Osservatore Vaticano est de bonne présentation, mais la vérité oblige à dire qu’il n’est pas le journal officiel du Vatican.

Sans doute y a-t’il une confusion avec l’Osservatore Romano …  qui n’est d’ailleurs pas non plus le journal officiel du Vatican.

Ce sont les Acta Apostolicae Sedis qui constituent l’équivalent d’un journal officiel pour le Saint-Siège.

Ceci pour faire remarquer que la belle déclaration de Jean Tremblay, maire de Saguenay (Québec) qui a fait appel de la décision de justice interdisant de réciter une prière avant le conseil municipal : « Ce combat-là, je le fais parce que j’adore le Christ. Quand je vais arriver de l’autre bord, je vais pouvoir être un peu orgueilleux. Je vais lui dire : ‘Je me suis battu pour vous; je suis même allé en procès pour vous.’ Il n’y a pas de plus bel argument ».
Si l’on s’en tient à différents passages de Saint Matthieu en Chap. 6 verset 6 et 7 et Chap. 7 verset 21 – 22 – 23

Comment la Droite peut se reconstruire ...

La Droite française est protéiforme depuis le moment où cette catégorisation a pris corps. L'historien René Rémond n’hésitait pas d’ailleurs à parler des droites. Depuis les années 1950, ces droites aux idéologies diverses se reconnaissaient essentiellement dans leur opposition à la gauche. En fait, leurs électeurs se définissaient comme ne voulant pas voter à gauche sans pour autant partager entre eux une même vision politique.
Le fait marquant des trente dernières années est, sans aucun doute, le mouvement de convergence entre la droite et la gauche. La gauche a abandonné dans son ensemble la vulgate collectiviste et la droite, également dans son ensemble, a adopté le progressisme social comme moteur de son action. La gauche a rayé de son programme la lutte des classes mais la droite a fait de la solidarité le marqueur de la justice sociale. La gauche a renoncé à abolir la propriété privée mais la droite ne sait plus envisager résoudre un problème sans créer un nouvel impôt. Les électeurs ne savent plus si l’Etat providence est au programme de la droite ou de la gauche. Finalement les méthodes de financement de ce programme politique indifférencié constituent la seule ligne de clivage perceptible.
Et encore. Nombre d’électeurs de Nicolas Sarkozy n’envisagent-ils pas voter pour Dominique Strauss Kahn aux prochaines élections présidentielles au seul motif qu’ils l’estiment plus capable de financer ce qui est devenu un programme commun ?
La déconfiture de la droite
Que s’est-il passé pour la droite ? Nous avons assisté à un mouvement en deux temps, d’abord une OPA de l’UMP sur toutes les composantes de la droite et ensuite, l’oubli par l’UMP de ses électeurs, celle-ci étant trop préoccupée par les jeux de pouvoir. L’UMP a commis le même péché mortel que le Parti socialiste en son temps. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous allons assister à une lente décomposition de l’UMP, identique à celle du Parti Socialiste. Cette décomposition va emprunter la même voie : des clans vont se former, les luttes intestines vont se faire jour, les trahisons entre anciens « amis » feront la seule actualité du parti, etc.
L’UMP a oublié que toute action politique repose sur une certaine vision de l’Homme et des relations des hommes entre eux. C’est l’idéologie qui unit les énergies en politique. Or l’UMP n’a plus ni vision ni idéologie. Un parti c’est des cadres et des militants. Les cadres de l’UMP formés à la lutte pour la prise et la conservation du pouvoir uniquement sont devenus incapables de penser la société autrement qu’au travers d’études marketing et de produire une alternative structurée au Parti socialiste pourtant décadent.
Ils n’ont plus d’idéologie. Discrédités auprès de leurs électeurs, il leur sera certainement impossible d’être les animateurs d’une recomposition de la droite. Pourtant une recomposition est possible et même indispensable pour le salut du débat démocratique dans notre pays.
A la recherche de la liberté perdue
A gauche, la recomposition se fait à côté du Parti socialiste et autour du concept d’écologie politique. A droite, elle se fera à côté de l’UMP. Sauf à laisser le néant intellectuel occuper le vide idéologique, c’est sur la base de l’aspiration à la liberté qui anime la jeunesse et les forces entrepreneuriale du pays que la droite peut trouver une réponse politique digne et porteuse d’avenir.
La ligne de clivage posée par le marxisme et qui a tracé la frontière entre la droite et la gauche pendant plus d’un siècle s’est déplacée. Il ne s’agit plus d’une opposition entre classes sociales, mais d’une opposition entre l’individu et la société, entre la croyance en la capacité des individus à s’organiser librement et l’idée que l’Etat est la fin de l’Histoire, entre l’optimise dans l’avenir et la crainte face aux changements technologiques et géopolitiques. Rien de nouveau en fait. Les mots ont changé, mais c’étaient les enjeux de la Révolution Française.
Si la droite veut se recomposer, il faut qu’elle fasse de la défense de la liberté individuelle et la confiance dans l’individu sa ligne d’action. A nouveau, elle retrouvera ses électeurs qui refusent l’idée que la peur des autres et du futur soit porteuse d’avenir pour la France. Ces électeurs sont nombreux. Une fois fédérés, on s’apercevra que ce n’est pas la droite qui s’est décomposée mais l’UMP.
Recomposition ou décomposition ? L'analyse de Didier Salavert de la fondation Concorde sur l'avenir de la droite  -Publié le 29/03/2011 - 08:50 in atlantico.

lundi 28 mars 2011

Force et Honneur

Parfois il est intéressant de recommander la lecture d'ouvrages ... tel celui-ci :

Ces batailles qui ont fait la grandeur de la France et de l'Europe
Collectif - Illustrations de Dimitri, alias Guy Sajer
 
Parce qu'ils ont accepté de mourir quand d'autres se contentaient de vivre, c'est de leurs glaives que sont nées la France et l'Europe.
Ce sont ces hommes de guerre qui ont écrit Notre Histoire pluri millénaires. Par leurs larmes et leur sang, ils ont donné à notre vieille nation et à notre continent ses lettres de noblesse. En portant haut et fier leur Honneur, la Fidélité, le Courage, ils ont créé l'aristocratie des valeurs européennes. En faisant preuve de Discipline, d'Héroïsme, de Patriotisme, ils ont vertébré et verticalisé l'Européen.
Du défilé des Thermopyles à la plaine brumeuse de Poitiers, des Croisades aux remparts de Vienne, du plateau d'Austerlitz aux tranchées de Verdun, de la neige de Russie aux pitons de Dien Bien Phu, ils ont tout sacrifié pour sauver notre trésor le plus magnifique : la civilisation helléno-chrétienne, la liberté, notre d’identité.
Dans cet ouvrage ce sont plus de 2000 ans d'histoire qui se déroulent et viennent opportunément nous rappeler que la guerre est notre mère à tous, Européens qui entendons demeurer dignes et souhaitons nous souvenir.
Ce livre se veut un appel vibrant à la jeunesse d'Europe qui à défaut de repères solides, travestit en modèles quelques idoles médiocres et frelatées.
Dans les pages de cet ouvrage ils trouveront des modèles, des attitudes pour renouer avec eux-mêmes, mais aussi pour tirer les conclusions qui s'imposent : on ne se dérobe pas au combat parce que le combat, c'est la loi de la vie.
Trente batailles symboliques inscrites au plus profond de nous-mêmes, toutes illustrées par le trait de Guy Sajer... Sept entretiens avec des hommes de guerre exceptionnels ; un livre majeur pour tout ceux pour qui, envers et contre tout, l'Honneur s'appelle toujours et encore Fidélité.
Ce livre retrace l’histoire de la France et de l’Europe au travers de trente batailles symboliques et représentatives de la geste européenne.
Trente contributeurs issus d’horizons différents, jeunes et moins jeunes, connus et moins connus (dont André Lama, Pascal Lassalle, Hubert Kohler, Pierre Vial, Thierry Bouzard, Robert Steuckers, Alain Sanders, Philippe Conrad, Olivier Grimaldi, Pierre Gilieth, Vitéz Marton Lajos, François-Xavier Sidos, Pierre-Henri Bunel) vous feront donc vivre au travers de ce livre plus de 2000 ans d’histoire européenne !
Vous découvrirez également les interviews de sept Hommes de Guerre qui ont participé aux conflits des 60 dernières années : le Général Yves Derville, le Colonel Jean Luciani, le Capitaine Dominique Bonelli, l’Adjudant-chef Jean Laraque, le Sergent Alexis Arette, le Sergent Roger Holeindre, le Caporal-chef Aimé Trocmé.

aux Editions « Les Amis du Livre européen, novembre 2010, 352 pages, relié 21,5X30,5 cm, 45 €

POLITIQUE CHRETIENNE

Je viens de découvrir ce texte de 1868, je n'ai pu résister à l'envie de vous en faire partager la préface pour que l'engouement vous pousse à le consulter en bibliothèque.
 Préface
Ya-t’il une politique chrétienne ? Beaucoup le nient.
Mais comment supposer que le christianisme qui, par ses principes et l’influence qu’il exerce, touche aux arts, aux lettres, aux sciences, soit indifférent à la marche des affaires humaines ?
La distinction des deux puissances implique l’union de la société civile et de la société religieuse. Cette union parfaite constituerait la perfection ici-bas. Sans être réalisée complètement, l’union a toujours été acceptée par les peuples chrétiens comme le but à atteindre et la vérité fondamentale de l’ordre politique. Que les passions, les préjugés, aient souvent écarté l’humanité de sa voie, il n’en est pas moins vrai que c’est seulement dans ces derniers temps que la politique a arboré le drapeau de la séparation.
Depuis 1789 nous sommes lancés dans la politique athée : les nations se sécularisent, se dépouillent de tout caractère religieux. Chaque révolution accélère cette décadence. Nous voyons disparaître les derniers débris de la société chrétienne. Les intérêts ont suivi la même route que les idées, et la politique s’est rabaissée à ce niveau. Dans les académies, il est interdit d’invoquer la Bible : l’histoire a secoué le joug des traditions et de l’autorité. La physique écarte la main de Dieu : les savants croient à l’horloge sans croire à l’horloger. Les lois de l’Eglise sont non avenues. La politique ignore la religion. Le système de séparation se réalise dans tous les ordres de connaissances humaines. Il n’y a pas à se faire illusion : au fond c’est l’athéisme pratique.
Mais si Dieu est, s’Il a créé le monde et donné une règle à l’homme, l’homme demeuré fidèle à Son Créateur a dû constituer une science, des intérêts, une société en rapport avec ses destinées. Entre la pensée et l’action, le divorce est impossible. Les usages, les coutumes développés par la vie d’un peuple chrétien forment à la longue un ensemble de faits qui reposent sur des principes faciles à reconnaître. Le publiciste et l’historien en déduisent aisément la politique chrétienne.
Nous nous proposons d’étudier cette politique, d’en noter les points principaux, à travers le cours des siècles et les vicissitudes des empires.
L’époque actuelle tend à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Autant vaut réclamer la séparation de l’âme et du corps. Une société n’est pas une juxtaposition de parties hétérogènes ; tout s’y lie et s’enchaîne pour former un tout. Le christianisme saisit l’homme tout entier ; il règle ses pensées, ses paroles et ses actes. La société se compose d’individus et de familles, elle n’est même que la famille agrandie. Elle applique, elle aussi, dans une mesure déterminée par la prudence les principes qui dirigent les individus et les familles.
La France n’a jamais ouvertement rompu avec une politique chrétienne. Nous ne disons pas que sa politique a toujours été bonne ; en fait, elle a souvent été peu chrétienne. Quand le gouvernement a nui à l’Eglise, c’est par ruse et avec hypocrisie. Si nous voulons nous arrêter sur la pente révolutionnaire, nous sommes obligés d nous rattacher aux sentiments religieux. La stabilité est là et non ailleurs. Tomber dans la révolution, ou revenir à l’union du Sacerdoce et de l’Empire, [comme de la Royauté, NDLR] tel est le problème posé devant la génération contemporaine. Mais comment prouver aux hommes que les intérêts qui leur sont les plus chers aujourd’hui n’ont jamais été condamnés ou combattus par l’Eglise ? L’histoire et l’économie politique ont été falsifiées par l’esprit révolutionnaire. De là ce mépris ignorant qu’on ne craint pas de déverser sur les siècles chrétiens et les institutions écloses au souffle de l’Eglise. La polémique quotidienne nous a souvent forcés à remonter aux sources, sonder les origines. Et qu’avons-nous trouvé ? Les intérêts sociaux protégés et fortifiés par la religion, les classes populaires élevées par elle à une dignité inconnue dans l’antiquité profane. L’agriculture, le commerce, l’industrie, le droit des gens, le droit de propriété, le principe de l’hérédité, la modération du pouvoir sont autant de créations du christianisme. Ce que les nations protestantes conservent de mieux, c’est ce qu’elles retiennent des temps antérieurs à la réforme.
La société française n’a pas d’autre garantie que les principes catholiques. La religion est l’arôme qui empêche la société de se corrompre [et non l’opium du peuple]. C’est ce que M. Le Play a compris dans son grand travail sur la RÉFORME SOCIALE. La réaction se fait contre les doctrines dissolvantes. L’édifice social est fort lézardé ; il a besoin d’être réparé. Nous apportons notre pierre ; d’autres mettront le ciment. La politique chrétienne est de tous les temps et de tous les pays. Les études qui remplissent ce volume sont parues dans l’Univers jusqu’au 30 janvier 1860 et dans Le Monde ; nous les livrons au public sinon comme une doctrine complète, du moins comme autant de documents et de renseignements utiles à consulter ?
Jean Baptiste Victor Coquille

" A quoi sert d’avoir les mains propres si tu les tiens dans les poches ? " 

J. B. V. Coquille, fut militant du catholicisme social, Rédacteur du 'Monde'. On lui doit : L'Empire et la Royauté. L'Hérédité monarchique. L'Armée. L'Athéisme dans l'Etat. Bibliographie sur le droit à la couronne de France ...

2èmes Journées Internationales Jérôme Lejeune

"Les déficiences intellectuelles d’origine génétique sont des maladies qui touchent certaines fonctions de l’intelligence et qui se transmettent génétiquement : la plus connue et la trisomie 21. Elles touchent plus de 60 millions de personnes dans le monde dont 50.000 en France. La recherche thérapeutique sur ces maladies génétiques a considérablement avancé, alors qu’il a encore 10 ans, il paraissait impensable de parvenir à traiter des maladies comme la trisomie 21. Mettre au point des traitements, dans les années à venir, ne paraît plus utopique, mais réaliste !
C’est pour présenter ces travaux porteurs d’espoir que les 2èmes Journées Internationales Jérôme Lejeune se tiendront à l’Institut Pasteur à Paris à partir de jeudi.
Une journée qui réunit les plus grands chercheurs internationaux sur la question. Ils sont là pour présenter leurs essais en cours. Le programme et les informations pratiques sur le site JIJL.net ! Car une des originalités de ce congrès est d’en ouvrir les portes aux familles, samedi 26 mars de 13h30 à 18h."
Traiter les déficiences intellectuelles d’origine génétique : un futur qui se rapproche !



Avenir politique de la France

Si l’importance du présent scrutin [élections cantonales] doit être quelque peu relativisée, puisqu’il ne s’agit que d’un scrutin local et partiel, il ne faut pas s’interdire de se demander s’il est représentatif d’une lame de fond nationale. Si tel est le cas, l’avenir politique de la France s’annonce bien difficile à prévoir.
[Cependant attention : ces conseillers généraux élus rejoignant ceux déjà en place sont les Grands électeurs qui définiront en septembre le Sénat de demain !]
Un désaveu de la politique actuelle et de ses promoteurs
Par le biais de ces élections cantonales, nous venons d’assister à un désaveu de plus des Français dans leur version électorale, communément appelée opinion publique [...] Ce n’est pas le premier désaveu, mais il faut quand même remarquer que le taux d’abstention va de record en record ces dernières années. A telle enseigne que tout un chacun peut s’interroger sur la représentativité et la sacro-sainte légitimité des heureux (mal-)élus. Ces derniers devraient être les premiers à en douter, a fortiori quand ils sont élus par ricochet, lors d’un « troisième tour », comme le seront la semaine prochaine les Présidents des conseils généraux. Mais, cette donnée semble ne jamais gêner les principaux intéressés de la démocratie arithmétique minimaliste …
 La gauche tire son épingle du jeu, mais de façon relative, comme si elle n’apparaissait comme une alternative que pour une partie limitée des votants. Le Front national fait une percée importante, les cohortes de votes protestataires voyant grossir leurs rangs avec le renfort de votes d’adhésion croissants. Les tabous idéologiques semblent tomber, les médias dominants paraissent l’être un peu moins.
[un point d'interrogation se fait jour, s'installe, demeure : les ralliements (au F.N., par exemple) venant de camps opposés, sont-ils sincères, ou ne sont-ils que ralliements opportunistes pour sapement ?]
Les élections sénatoriales, escarmouche ou Bérézina ?
Il manque aux gouvernants de l’heure une clarté d’analyse, sans tabou, et des actions sur les causes et peut-être le peuple français le sent-il intuitivement à partir d’une pincée de bon sens. Pourtant, on ne demande pas (encore) à nos élites d’appliquer une philosophie chrétienne de la politique, mais au moins une politique respectant le droit naturel, celui inscrit dans le cœur de tout homme, y compris dans celui de l’électeur, mesdames et messieurs les lévites du culte du suffrage universel.
Prochaine échéance électorale : les sénatoriales de septembre prochain.
A sa façon, « Catholiques en campagne » prendra à nouveau toute sa part dans cette nouvelle campagne en étant attentif au profil des candidats retenus par les partis politiques. L’enjeu peut être un basculement à gauche de la Haute Assemblée, situation inédite sous la présente République et premier avertissement pour l’actuelle majorité présidentielle.
Les élections présidentielles de 2012, la grande explication.
Chacun peut constater que la campagne pour l’élection majeure du présent régime a démarré depuis belle lurette. Le comble pour la « majorité » actuelle, c’est que le pouvoir suprême a de bonnes chances de glisser dans les mains de la gauche … par défaut. Par rejet d’un homme, d’un style, encore plus peut-être que par adhésion à un programme ou à une politique. Mais après tout, dans ce régime, cela suffit pour accéder au pouvoir et s’y maintenir.
Et dès maintenant, que faire ?
Maintenant, comme hier, comme demain, le combat continue pour tous, pour tous les Français attachés à une certaine idée de notre nation, pour tous nos concitoyens convaincus que l’on ne bâtit pas un régime stable et juste sans respect du droit naturel et des principes évangéliques. Que chacun se sente concerné et mobilisé ! Que dès à présent, chaque Français de bonne volonté prenne quelques minutes pour se dire : que puis-je faire pour m’investir dans un combat politique dont les conséquences seront importantes pour l’avenir de la Patrie ?
Comme en 2007, « Catholiques en campagne » sera là à nouveau à vos côtés et avec votre aide, pour interpeller avec courtoisie et fermeté les candidats et leurs écuries, pour souligner l’importance de respecter la justice sociale, le droit naturel et chrétien, et de s’inspirer de la doctrine sociale de l’Eglise.

dimanche 27 mars 2011

Parvis des Gentils - Osamu NISHITANI – une leçon d’humilité

Osamu Nishitani, philosophe japonais, né le 4 mars 1950 à Aichi, Professeur à l’École doctorale de l’Université́ des langues étrangères de Tokyo, où il est chargé du cours de « Global studies » [ études transdisciplinaires de la mutation du monde contemporain ], il a réuni des essais sur la déstabilisation du sujet dans le monde moderne sous le titre :  "Le détachement et le déplacement" Ridatsu to Idô, Serika-shobo, 1997, et co-dirigé un travail collectif consacré aux problèmes de la religion à l’épreuve de la modernité ; il prépare maintenant depuis 2009 "A la recherche de la Raison perdue", travail inspiré par Pierre Legendre ; cette même année durant laquelle il a également été chercheur invité à l’Institut d’Etudes Avancées de Nantes. Sa recherche actuelle concerne les conditions de l’existence humaine dans l’ère de la « techno-science-économie » ; depuis 2004, il essaie de retracer dans la médecine, le savoir pratique qui traite un être vivant concret.
Il devait intervenir lundi dernier au sein du colloque Gouvernance mondiale et éthique au XXIe siècle au Collège des Bernardins.
À la vue des événements qui touchent le Japon, il paraissait évident que sa présence allait être annulée ; mais en fin de compte, il avoue lui-même avoir longuement hésité avant de prendre sa décision.
C’est avec un profond respect que nous publions ici la lettre empreinte de sagesse et d’humilité qu’il a adressée à Mgr Éric de Moulins-Beaufort il y a quelques jours.
LETTRE D’EXCUSES
A Tokyo, 19 mars 2011
Osamu NISHITANI
Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort,
Après quelques jours d’hésitation, j’ai décidé de ne pas quitter le pays au moment où il affronte à une crise inouïe telle que vous la connaissez sans doute. Je suis profondément désolé de ne pouvoir répondre à votre bienveillante invitation au Colloque organisé par le Collège des Bernardins et l’Université de Luxembourg.
Cependant, en tenant compte de la situation angoissante et aggravée du Japon, je me sens obligé de rester au près de ma famille et de mes proches, au lieu de les laisser pour une dizaine de jours.
Comme vous en êtes au courant, j’imagine, nous vivons dans une double ou triple catastrophe : le tremblement de terre inouï, le tsunami extravagant et de surcroit la catastrophe nucléaire. Sous la menace continuelle de la dernière, nous avons encore presque tous les jours plusieurs reprises de tremblements de terre occasionnels. Malgré cela, apporter les aides aux rescapés du séisme et du tsunami est urgent, parce qu’il y a des réfugiés encore isolés et délaissés dans un froid hivernal.
En effet, Tokyo a été épargné de grands dégâts, malgré la secousse au-delà de degré 5.
Mais depuis trois jours, nous vivons sous un régime du rationnement électrique, parce que ce n’est pas seulement la centrale de Fukushima qui a été endommagée, mais d’autres centrales thermiques sont aussi en panne à cause du tsunami. L’irrégularité des services de transport, l’essence manquante, la vie normale n’est pas encore reprise dans la zone métropolitaine. En outre, la menace nucléaire perturbe de façon invisible la psychologie des gens.
Fort heureusement, le Japon n’a pas connu la guerre pendant plus de 60 ans, après la défaite de la deuxième guerre mondiale. Mais, ce que nous vivons maintenant est une sorte d’état de guerre ou de défaite de guerre, bien qu’il n’y ait de quelconque ennemi.
En tout cas, nous nous trouvons dans un état d’exception. La Force de l’Auto-défense est mobilisée jusqu’aux membres de réserve, pour la restauration routière et le ravitaillement des aides de la première nécessité, ou pour les opérations imminentes de calmer les carburants nucléaires du centrale. Et toute la population, y compris les habitants des régions non touchées par le séisme est aussi largement impliquée de diverses manières à cet état d’urgence.
Pour les japonais de ma génération, qui ont vu les événements du monde, tels que la guerre de Viêt-Nam, la révolution islamique, la guerre en Afghanistan, la chute du mur de Berlin ou le 9/11, comme observateurs concernés, cet événement est la première épreuve évoquant un état de guerre que nous devons assumer sur notre propre terrain.
Évidemment, ce n’est pas une guerre contre quiconque. La Nature n’est pas du tout notre ennemi à combattre. Plutôt, elle reste toujours notre environnement qui nous offre toutes les ressources de la vie. La centrale nucléaire non plus, parce que c’est l’invention de l’humanité qui doit alimenter notre vie dans une civilisation hautement développée. Le désastre que nous affrontons est sans ennemi.
Tout du même, nous devons nous demander sérieusement si cette civilisation, toujours éclairante et croissante est vraiment humaine ou pas. Parce que c’est elle qui nous fait dépendre de l’énergie nucléaire, dont la radioactivité est par principe incompatible avec les êtres vivants. Si j’ose dire, nous nous trouvons en ce moment à la frontière ravagée de cette civilisation mondialisante et mondialisée. Cela, pour la deuxième fois.
Dans notre désarroi actuel cela surgit sérieusement.
À part la raison familiale et personnelle, je, en tant que philosophe ou au moins quelqu’un qui pense, me sens obligé de camper ici en ce moment encore périlleux, pour suivre ce qui se passe dans notre pays, pour faire face à ce que nous devons vivre.
D’ailleurs, il y a des gens qui me consultent sur une réflexion nécessaire pour reconstruire et réorganiser la société japonaise de l’après 11 mars. C’est une tache urgente, avec laquelle nous pourrons peut-être contribuer aux gens du monde tout entier, qui se voit actuellement dans une impasse de la civilisation. Nous pouvons rappeler aussi que ce sont les survivants du décombre qui ont fait renaitre la ville de Hiroshima.
C’est pour cette raison, que j’ai décidé, avec un grand regret, de renoncer à effectuer un voyage en France, prévu pour une dizaine de jours, et de participer à votre colloque.
Veuillez comprendre le désarroi que j’éprouve pour le dire. J’exprime une fois encore mon sentiment très honoré d’être invité au colloque organisé par les deux honorables institutions.
En remerciant à tous ceux qui ont fait des efforts pour la préparation du colloque, et en espérant son excellant déroulement, je vous prie, Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, d’agréer l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

Tous les travaux d’Osamu NISHITANI l’ont mené à réexaminer la notion de l’« Histoire universelle » comme matrice organisatrice de la civilisation occidentale, qui a déclenché ́ le mouvement historique de la mondialisation.
Le résultat provisoire est Le seuil critique de l’Histoire universelle (Sekaishi no Rinkai, Iwanami-shoten, 2000).
Après le 11 septembre, il s’est attaché à analyser, à partir de ses travaux précédents ce qu’il nomme La Guerre contre la Terreur (Tero tono senso toha nanika, Ibunsha, 2002, édition augmentée 2006), étude historico-géo-politique du « nouvel ordre mondial ».
Leçons d'humilité, de savoir-vivre, de courtoisie, propres à permettre au monde de vivre en paix.
in Le Blog de la Recherche du Collège des Bernardins du 25 mars 2011 
 

samedi 26 mars 2011

Parvis des Gentils : Fabrice Hadjadj dénonce la culture de mort à l'UNESCO

"Dans le cadre très « années cinquante » de l’UNESCO, je m’attendais à un discours consensuel pour marquer l’ouverture à Paris des rencontres du « Parvis des gentils », voulues par le Pape pour remettre la question de Dieu et de la transcendance au centre d’un monde qui l’a oubliée. Entre dignitaires de l’organisation onusienne pour l’éducation et la culture, diplomates, prélats et universitaires catholiques, je n’espérais pas des discours incisifs et dans l’ensemble, je ne fus pas déçue sur ce point. Places vides, applaudissements polis : on était plutôt dans le ronron que dans la recherche commune et passionnée de la vérité qui reste, malgré cela, l’objet réel de cette initiative.

Puis, vers la fin, survint Fabrice Hadjadj. Philosophe original, esprit puissant mais sans ce zeste de snobisme intellectuel que l’on avait cru deviner au cours des précédentes interventions, juif converti à la religion catholique, jeune – 40 ans à peine – il s’est autorisé une charge jubilatoire contre les monstres sacrés du lieu. Devant un auditoire un peu pantois, Hadjadj a rappelé que le premier directeur de l’UNESCO, Julian Huxley, au moment même où «Hitler gazait les malades mentaux en 1941», écrivait : «L’eugénisme deviendra incontestablement une partie de la religion à venirJulian Huxley devait persister dans cette voie (qu’il avait contribué à ouvrir en fondant la Eugenics Society dans les années 1930) : tout en s’affirmant antiraciste, il allait inventer le terme de «transhumanisme, pour ne pas dire eugénisme» après la Seconde Guerre mondiale, cherchant toujours à «améliorer la qualité des individus» au détriment de leur quantité dans un «Better world», expliqua Hadjadj, qui n’a finalement pas grand chose à envier au Meilleur des Mondes inventé par son jeune frère Aldous.

De fait, Julian Huxley, avec quelques variations, s’appuyant sur sa croyance au darwinisme, a toujours prôné les mesures publiques qui puissent empêcher les déficients de se marier et de procréer, réduire la natalité chez les pauvres par le jeu des taxes et des impôts, voire d’allocations spécifiques pour encourager la reproduction des beaux, des intelligents, des plus doués… Partisan des banques de sperme, et lorsque cela serait possible, d’ovules pour disposer d’un capital génétique susceptible de permettre des naissances plus intéressantes. L’accès facile à la contraception, de préférence sous forme d’injections immunologiques, faisait aussi partie de ses marottes.
Hors sujet, Fabrice Hadjadj ? Pas du tout. Il a précisément mis le doigt sur le point où la culture moderne va mal, va mal au point d’être devenue une culture de mort. Il a montré, en finesse, comment le refus de voir l’homme tel qu’il est : « l’animal qui s’étonne d’exister», conduit la modernité à ne plus le considérer que comme un « singe évolué ». L’homme, lui, « cherche un au-delà ». « Le nouvel humanisme des Lumières ne peut être qu’un aveuglement, si l’homme ne s’appuie que sur lui-même », dit Fabrice Hadjadj".

Ce qui nous semble une réfutation des propos d’ :
Un spécialiste en éthique, le Pr Julian Savulescu du centre Ueheiro pour l'éthique pratique à Oxford qui a défendu l'idée selon laquelle l'humanité est sous le coup d'une « obligation morale » qui la contraindrait à utiliser la FIV (fécondation in vitro) pour sélectionner les embryons les plus intelligents pour le bien de la société … Allant de soi qu'une telle sélection eugéniste n'aurait de sens qu'avec l'élimination concomitante des embryons les moins intelligents, forcément surnuméraires.
Il ne s'agit pas seulement, en effet, d'utiliser les gamètes de Prix Nobel, de traders de compétition, de professeurs d'université (comme Savulescu) ou de blondes sculpturales ayant passé le bac : l'idée est plutôt de profiter du décryptage de plus en plus efficace du génome pour pouvoir prédire efficacement le niveau de QI de cet « amas de cellules » à ses tout débuts. Le partisan du Meilleur des mondes le pense en tout cas et il a fait ses déclarations en approuvant la modélisation économique réalisée par deux autres éthiciens d'Oxford, Andres Sandberg et Nick Bostrom, aux termes de laquelle le relèvement du QI mondial permettrait de réduire la pauvreté, la dépendance par rapport à des allocations sociales, la surpopulation carcérale, l'abandon scolaire, le nombre de familles monoparentales et même les naissances hors mariage".

La boucle de la culture de mort serait ainsi bouclée ”,  comme le constate Michel Janva.

[Madame Jeanne Smits nous prie de bien vouloir renvoyer cette compilation à la source de l'article paru dans : Le quotidien "Présent" (www.present.fr), repris ensuite sur son blog (puisque c'est elle qui l'a signé) :
http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/03/fabrice-hadjadj-soffre-lunesco.html ...
nous le faisons bien volontiers lui suggérant de nous donner son appréciation sur le "mariage" des deux articles et l'ajout de photos]   

Madame  Jeanne Smits a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Parvis des Gentils : Fabrice Hadjadj dénonce la cu..." :  Je découvre à l'instant votre mise au point, mille mercis. Très bonne idée d'avoir juxtaposé les deux textes. Hélas, Aldous Huxley était un visionnaire… Amitiés, Jeanne Smits 

Parvis des gentils : le message du pape

Hier en clotûre du parvis des gentils, Benoît XVI s'est exprimé depuis Rome en français et s'est adressé à tous, croyants et non-croyants. Une première dans l'histoire.
 
 by Lahire, in Le Salon Beige 26.03.2011

vendredi 25 mars 2011

TOUT CELA SE TROUVE QUAND ON A ENVIE DE S'INFORMER !

"Les humanistes autoproclamés ne voient pas ceux qui souffrent. Sinon cela se saurait, depuis le temps que les Français oubliés tentent de se faire entendre. Ces citoyens ne donneront plus leurs voix à ceux qui, à droite et à gauche, ont instrumentalisé la morale en se payant de mots. Il est désolant que ces électeurs, méprisés par les apôtres du respect de l'autre et de la non-discrimination, choisissent l'abstention ou le FN, les deux vainqueurs du premier tour des cantonales. Mais leur rejet des donneurs de leçons, désavoués par les faits, ne peut être considéré comme une menace pour la République et la démocratie, comme le disent ceux qui se serrent les coudes face à la riposte du peuple. Il sera le nouvel acteur de la politique.
Monsieur Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République, côtoie la détresse.
Dans son rapport, lundi, il explique que la société souffre d'une "crise du regard", c'est-à-dire du sentiment de ne pas exister aux yeux de ses dirigeants: une constatation souvent faite.
Son diagnostic pointe implicitement l'indifférence que montrent les belles âmes, fascinées par l'altérité, pour ces Français qui s'estiment abandonnés (pour 40%, selon un sondage).
"Ils demandent qu'on les écoute", rappelle Jean-Paul Delevoye, qui alerte sur le risque d'implosion d'une nation atteinte d'un "mal-vivre ensemble".
Pourquoi droite et gauche ne voient-elles pas ces évidences? Le sentiment d'injustice, mesurable depuis le 21 avril 2002, s'exprimera à nouveau dimanche pour le second tour."
Par ailleurs (tentative de réponse ou perplexité ) :
Le ministre de l'Intérieur va se doter de plusieurs porte-parole.
Pour éviter de succomber à l'emballement médiatique et se recentrer sur sa tâche de premier flic de France, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, doit très prochainement renforcer sa structure de communication, en se dotant, comme au temps de MAM puis d'Hortefeux, d'un «porte-parolat».
Cette structure sera même plus étoffée qu'auparavant, avec sans doute un intervenant par grand secteur d'activités : pour l'immigration, pour les affaires routières et l'institutionnel, et, enfin, pour la police et la gendarmerie.
L'un d'entre eux pourrait être chef de file. Il sera choisi avec une attention toute particulière, la fonction réclamant parfois de réagir à chaud sur les plateaux de télévision ou les radios. Il devra avoir un profil d'homme ou de femme familier des médias. «Il y a bien longtemps que les pays anglo-saxons pratiquent cette forme de communication. Ce qui avait été mis en place à Beauvau depuis quelques années doit être pérennisé et amélioré», confie un haut fonctionnaire du ministère. Un proche collaborateur de Claude Guéant le dit: «Ceux qui espèrent voir le ministre de l'Intérieur se précipiter devant les caméras à chaque fait divers vont être déçus.»
De Madrid à Paris, de l'immigration à la laïcité, l'hôte de Beauvau a ouvert cette semaine nombre de chantiers, ses propos suscitant parfois des polémiques.
«Tout cela est artificiel», assure-t-on à son cabinet.
L'ancien secrétaire général de l'Élysée est, en tout cas, marqué au plus près par une opposition qui le teste et attend le premier vrai faux pas. Toucher Guéant, c'est viser Sarkozy au cœur, raisonnent ses adversaires. L'ancien bras droit du président de la République n'ignore rien de cette stratégie, mais il veut, dit-on dans son entourage, «avancer à son rythme.»
Et autrement :
"Il y a trois types de livres sur la crise ...
Ceux qui expliquent doctement que cette crise est bien la preuve qu’il faut en finir avec le capitalisme, le libéralisme, les riches, la spéculation, et qu’il faut «remettre l’économie au service de l’homme».
Ceux qui s’efforcent de démontrer que la crise est passée, que ce n’était d’ailleurs qu’un problème de confiance, que tout va bien, et que quoiqu’il arrive, «un État ne peut pas faire faillite».
Enfin, ceux, plus rares, qui exposent méthodiquement et objectivement les raisons et les développements de la crise.
Le livre de Philippe Herlin (EYROLLES, septembre 2010) fait partie de cette dernière catégorie. Avec un plan très didactique, l’auteur, chercheur en finance et enseignant au CNAM, analyse le chemin qui a amené l’État français vers le surendettement. Herlin décortique ainsi 35 ans d’hémorragie budgétaire, liste les mécanismes de dissimulation des déficits, et explique le fonctionnement des structures si discrètes d’amortissement de la dette (SAAD, CADES, ACOS…)
La force de ce petit ouvrage très accessible, est de revenir sur l’histoire de l’endettement, de préciser le rôle de l’agence France Trésor, de faire le chiffrage précis et décomposé de la dette, mais également de pointer les risques que l’État fait encourir à l’économie française, et les menaces très sérieuses que fait peser le surendettement sur la prospérité et la pérennité de notre société. [...] Chiffres à l’appui, il analyse par exemple la question fondamentale de la maturité de la dette, en indiquant que depuis la crise de 2007, l’Agence France Trésor (AFT) a privilégié l’emprunt à court terme pour minimiser la charge de la dette, augmentant ainsi son exposition au risque. Ce choix va contraindre l’AFT à revenir plus souvent sur les marchés sous le couperet de la dégradation de la note des obligations françaises, rendant la capacité d’endettement de l’État français tributaires de l’évolution des taux d’intérêts. En effet, presque mécaniquement, quand une note baisse, les taux d’intérêts accordés à l’organisme noté montent, pour compenser le risque.
Philippe Herlin calcule ainsi que d’ici 2012, l’État va devoir lever sur les marchés 429 milliards d’euros, en plus des déficits budgétaires des deux prochaines années, soit (au rythme désormais de croisière de 100 milliards d’euros par an) plus de 600 milliards d’Euros. La moindre hausse des taux sur une telle somme alourdirait ainsi considérablement le poids déjà très lourd du remboursement des intérêts de la dette. [...]
Philippe Herlin ne propose aucune solution miracle, mais invite au réalisme, et plaide efficacement pour l’urgence du redressement de cap."